3 octobre - 14 décembre 2020

 

avec Mathieu K. Abonnenc, Vanessa Billy, Rossella Biscotti, Tony Cragg, Daniel Gustav Cramer, Richard Deacon, Julien Discrit, David Horvitz, Anya Gallaccio, Rodney Graham, Jochen Lempert, Christian Lindow, Christiane Löhr, Richard Long, Jean-Charles de Quillacq, Gilberto Zorio
 
Dans un amoncellement d’objets en verre sablé, Tony Cragg réalise au début des années 90 une sculpture dessinant tout à la fois les contours d’un paysage comme les vestiges d’une fouille archéologique.
Oscillant entre une approche organique et inorganique, naturelle et artificielle, cette oeuvre, qu’il nomme Eroded Landscape, pointe avant toute chose le passage du temps et l’effacement progressif de la matière qui en découle.

En empruntant ce titre, l’exposition révèle au travers des trois décennies d’acquisition, la permanence des formes minimales, schématisées, condensées au sein de la collection. Ces oeuvres aux formes matricielles sont le reflet d’un travail de perception du monde visible et invisible et parfois jusqu’ à l’oubli.

Eroded Landscape [paysage érodé] revient ainsi sur l'un des axes majeurs du musée, depuis son ouverture, autour du paysage et de son appropriation par les artistes contemporains. La corrosion, la trace en lieu et place de la matérialité de l’œuvre, voir l’effacement, émaillent ainsi ce nouvel accrochage des collections du musée.

L'exposition, qui rassemble 16 artistes de différents horizons se déploie au 1er et au 3e étage du château et propose un parcours poétique centré sur la mémoire, l'utilisation des formes simples et la retranscription de phénomènes naturels depuis les formes rituelles de Richard Long aux jeux de lumières d’Anya Gallaccio.

Vues de l'exposition